Comprendre la monstruosité, élucidation de la psychologie de la haine, les cas Reflexes et CNT


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Oser comprendre la monstruosité

Vers une élucidation de la psychologie de ceux qui accusent systématiquement autrui de fascisme, de révisionnisme, d’antisémitisme et de maladie mentale, à partir d’une étude de cas concrets, ceux de Reflexes du CICP de la rue Voltaire à Paris 11ème, de la CNT de la rue des Vignoles à Paris 20ème.

Ce texte devrait s’intituler le syndrome de Dorian Gray, d’après l’œuvre d’Oscar Wilde, « Le Portrait de Dorian Gray ».

Le roman d’Oscar Wilde ne fait qu’illustrer ce que la psychologie a développée comme étant le processus de projection.

Le processus de projection consiste pour un individu, à se libérer des images dévalorisantes qu’il porte sur lui-même, pour en habiller autrui.

Autrui devient en quelque sorte, un miroir où son image se projette, avec cette différence que dans la réalité, la personne qui se regarde dans un miroir sait, accepte que l’image qu’elle voit dans le miroir est la sienne, alors que celui qui est atteint du syndrome de Dorian Gray, censure, s’interdit, rejette, exclue cette connaissance, avec fureur.

Et cette fureur est d’autant plus violente que la personne se hait elle-même, et refuse de se voir en face.

C’est typiquement le cas des personnes comme celles de Reflexes et de la CNT.

C’est le cas de ceux qui accusent autrui de ce que la morale politique dominante considère comme ce qu’il y a de pire, soit le fascisme, le révisionnisme, l’antisémitisme, et quand cela ne suffit pas, d’être un déviant à l’ordre, soit de maladie mentale.

Ce syndrome est parfaitement illustré par l’extrême gauche française, et par les cas étudiés ici, de Reflexes du CICP, et de la CNT.

Plus globalement, par le biais de ce type d’organisations et de milieux, il s’agit pour le régime occidental actuel, qui est hégémonique sur la planète, et l’organise entièrement pour la piller et réduire toutes ses populations en esclavage, et dont l’effet de destruction globale commence à être impossible à masquer, de vider l’immense poche de pus qui ne cesse de se remplir en son « âme », sur autrui, menaçant sans cesse de déborder, et de lui trouver des déversoirs.

Ces déversoirs pour l’infection insupportable qui règne au sein du psychisme collectif occidental actuel, sont désignés comme étant les fascistes, les révisionnistes, les antisémites, et éventuellement, pour ceux qu’il est difficile de décorer de ces attributs, les malades mentaux, comme du temps de l’époque soviétique quand le pouvoir désignait ainsi les opposants irréductibles.

Il faut là comprendre la psychologie de ceux qui servent pour cette manœuvre de projection, de déverser à l’extérieur de soi le dégoût qu’on peut se porter à soi-même, soit les individus comme ceux de Reflexes  et de la CNT.

Tout d’abord, il faut remarquer la similitude qui existe entre les deux bords extrêmes de l’appareil politique occidental, soit entre l’extrême gauche et l’extrême droite. On retrouve parmi ceux qui appartiennent à chacun de ces bords, la même possession par la haine. La haine est ce qui caractérise ces extrêmes.

Or, ce qui peut provoquer la haine, n’est jamais étranger à soi-même, mais est toujours en rapport avec ce qui demeure au plus intime de la personne qui hait. Il n’est pas naturel de haïr.

Il est à remarquer que les extrêmes opposés de l’appareil politique sont par définition occupés par des gens qui sont exclus du réel pouvoir, qui ne seront jamais appelés « aux affaires », et qui sont dédiés, dans le système occidental, à encadrer, à gérer, les catégories de population empêchées de progresser sur l’échelle sociale. Les extrémistes sont les gardiens de l’ordre dans les marges.

C’est un rôle qui est méprisable et frustrant.

Les extrémistes de gauche et de droite sont limités à jouer le rôle de gardien des couches privées de pouvoir, ce qui par définition leur interdit eux-mêmes d’accéder au pouvoir, de participer au partage du pouvoir. En contrepartie, ils jouissent de profits symboliques.

Pour l’extrême droite, l’appareil politique et de propagande du régime assure la notoriété de ses leaders et leur entretient matériel, de même que pour ceux d’extrême gauche.

L’extrême droite projette sur les étrangers le dégoût qu’elle ressent pour elle-même, et l’extrême gauche projette sur l’extrême droite son propre dégoût, ainsi que sur ceux qui échappent à l’encadrement général, l’extrême gauche étant par essence ennemie de l’individualité.

Car le rôle spécifique de l’extrême gauche par rapport à l’extrême droite, est de pourchasser en plus les déviants, les originaux, soit ceux qui persistent à développer une vision personnelle de la réalité.

L’extrême gauche a un caractère castrateur du psychisme, de « lobotomisateur ».

Ce n’est pas un hasard si des gens comme ceux de Reflexes qualifient de malades mentaux ceux qui possèdent une personnalité originale, eux-mêmes en étant dépourvus, et ressentant l’individualité, la personnalité, comme dangereuses, comme une maladie mentale. L’extrême gauche use de la psychiatrisation comme arme politique.

On rencontre là sans doute d'authentiques psychopathes, utilisés par le régime.

Pour résumer, on peut considérer que les deux extrêmes de l’appareil politique d’encadrement de la population occidentale, en France, sont en charge de vider la poche de pus psychique intérieure à l’âme collective, de façon à maintenir l’équilibre mental d’un système qui est en train de détruire le matrice même de sa propre vie, la planète terre. Ces extrêmes sont en charge d’exsuder la haine de soi que produit à son encontre ce régime.

Il n’est pas étonnant que les auteurs des textes haineux de Reflexes restent anonymes, car ils ne peuvent par essence assumer leur propre réalité, et la conservation de l’anonymat révèle le mécanisme intime qui les fait mouvoir, soit la fuite d’eux-mêmes.

Voici une série d’images tirées d’un excellent ouvrage, une bande dessinée de Stanislas Gros, « Le Portrait de Dorian Gray » d’Oscar Wilde, éditions Delcourt 2008.

Cette série illustre parfaitement le processus de projection, de libération sur autrui de l’image de soi impossible à accepter. Le roman d’Oscar Wilde décrit l’existence d’un jeune noble de l’époque victorienne, riche, qui fait faire son portrait, lequel porte à sa place les stigmates des vilenies qu’il passe sa vie à accomplir.

Lui, reste beau et pur, immaculé, tandis qu’au fur et à mesure, son portrait devient horrible. Oscar Wilde décrit là la société dominante anglaise.

Oscar Wilde fut à son époque la victime des "Reflexes" de son temps (il fut condamné à deux ans de bagne pour homosexualité), des simples petits tâcherons, des minables employés pour les basses œuvres, agissant masqués et honteux, comme tous les bourreaux de toutes les époques.

Michel DAKAR, le 11 mars 2010






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